Malgré les scandales liés au secteur énergétique, les libéraux regagnent la confiance des électeurs.
Le Parti libéral remporte un quatrième mandat dans la province canadienne de l’Ontario et il obtient, à la surprise générale, une majorité des sièges soit 59.
La première ministre libérale, Kathleen Wynne, maintient donc les libéraux au pouvoir pour un mandat qui devrait durer quatre ans. Les libéraux mènent les destinées de la province la plus populeuse du Canada depuis 2003.
Le Parti conservateur est le grand perdant avec 27 sièges, une chute de 10 sièges, et son chef Tim Hudak a annoncé sa démission. Le troisième parti politique en puissance, celui des néo-démocrates (NPD) a égalé sa performance de la précédente élection en 2011 en remportant 21 sièges.
En 2012, la population de l’Ontario était de 13 505 900 citoyens. Un Canadien sur trois vit en Ontario
Les résultats :
- Libéraux : 59 sièges (vs 48, à la dissolution de l’Assemblée législative)
- Conservateurs : 27 sièges (vs 37, à la dissolution de l’Assemblée législative)
- Néo-démocrates : 21 sièges (vs 21, à la dissolution de l’Assemblée législative)
Une victoire personnelle pour la première ministre
Pour Kathleen Wynne, il s’agit d’une victoire personnelle, elle qui avait hérité, en prenant les rênes des libéraux en 2013, d’un gouvernement minoritaire et de multiples scandales légués par son prédécesseur Dalton McGuinty.
La chef libérale a dû se défendre durant la campagne face à plusieurs scandales hérités de son prédécesseur, particulièrement le scandale des centrales. Cette décision de Dalton McGuinty d’annuler des projets de centrales électriques à Oakville et à Mississauga, respectivement avant et durant la campagne électorale en 2011, aura coûté plus de 1 milliard de dollars aux contribuables.

Cuisant échec conservateur
La victoire des libéraux semble être autant le fruit des efforts personnels de la Kathleen Wynne que l’effet d’une campagne inhabile du chef du Parti conservateur Tim Hudak. Il a fait campagne avec audace en promettant de créer un million d’emplois, tout en abolissant 100 000 postes dans le secteur public. La première promesse a été accueillie avec scepticisme autant par les électeurs que par les économistes.
Sa promesse de supprimer 100 000 emplois a ensuite entraîné des craintes au sein des électeurs qui ne voulaient pas de mesures trop sévères risquant de perturber la livraison des services dans les secteurs de la santé ou de l’éducation. Tim Hudak n’a jamais su calmer ses craintes qu’il avait lui-même provoquées chez les électeurs.

Liens externes
Gouvernement libéral majoritaire en Ontario – Radio-Canada
ÉLECTIONS: WYNNE MAJORITAIRE, HUDAK QUITTE – Télévision française de l’Ontario
Ontario Liberals re-elected with majority, Hudak to step down – Globe and Mail
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