Moira Brown, chercheuse senior au Canadian Whale Institute (Trad. : Institut canadien des baleines) affirme que la population de baleines franches, aussi appelées baleines noires, est en hausse à un point tel qu’elle est à son plus haut niveau depuis que l’on tient des statistiques à ce sujet, il y a 30 ans.
« Le repeuplement de l’espèce a été long dit madame Brown, mais nous avons identifiés à ce jour plus de 500 animaux. Les baleines franches de l’Atlantique Nord représentent l’espèce la plus à risque de ces gros mammifères marins de cette partie de l’océan. »
Elle ajoute: «Au cours des récentes années, nous avons identifié les plus importants regroupements de baleines franches dans la baie de Cape Cod au Massachusetts alors qu’elles venaient s’y nourrir au printemps. Ces décomptes ont été effectués par plusieurs observateurs différents. »
Selon le Dr. Brown, on a rapporté des présences de baleines franches de la Floride jusque dans la baie de Fundy entre la Nouvelle-Écosse et le Maine.
De plus, la présence de baleines a été signalée dans l’estuaire du Saint-Laurent et dans le golfe du même nom.
Plus de 300 veaux auraient vu le jour au cours des 15 dernières années et le nombre de décès par contacts avec les navires empruntant les routes maritimes où sont ces animaux est en baisse.
En 2003, le gouvernement fédéral canadien, des groupes environnementaux et des intervenants de la marine marchande et de l’industrie pétrolière se sont penchés sur les aménagements possibles des routes maritimes afin de réduire leur impact sur les habitats marins des baleines.
Le Dr. Brown croit que ces discussions ont porté fruit
« Depuis 2008, il n’y a eu que deux décès par contact avec un navire dans les eaux territoriales américaines et ces événements se sont produits en dehors de ce que nous appelons la zone saisonnière de gestion de population. »
Elle ajoute que le déplacement des routes maritimes est une très bonne décision. Aujourd’hui, elle s’adresse aux pêcheurs de Nouvelle-Écosse.
« S’ils se retrouvent avec une baleine prise dans leurs filets, ils savent maintenant qui appeler pour arriver à libérer l’animal. »
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