Le chef du Conseil des Atikamekw d’Obedjiwan, Christian Awashish, se réjouit du jugement rendu jeudi par la Cour suprême du Canada en matière de droits ancestraux autochtones.
Il estime que les conclusions du jugement William pourront s’appliquer à sa communauté. Obedjiwan est une réserve autochtone du Québec enclavée dans le territoire de la ville de La Tuque dans la région administrative de la Mauricie au centre du Québec.
Les juges de la Cour suprême ont reconnu un titre ancestral à la Première Nation Tsilhqot’in, de la Colombie-Britannique, sur un territoire de plus de 1750 kilomètres carrés.
Christian Awashish croit que ce jugement donne de la force aux revendications territoriales de la nation Atikamekw sur un territoire couvrant une partie des Laurentides et de la Mauricie dans la province de Québec.
La nation Atikamekw estime que cette décision arrive au bon moment puisqu’elle s’apprête à reprendre les négociations territoriales avec les gouvernements du Canada et du Québec.
« Notre situation est la même que celle de la Première Nation concernée par ce jugement », estime Christian Awashish, « et confirme notre position à l’égard d’un titre ancestral atikamekw qui ne se limite pas aux seules réserves, mais à un territoire beaucoup plus grand. »
Le chef d’Obedjiwan croit que la conséquence la plus importante de ce jugement est qu’il considère que le pouvoir du gouvernement provincial sur le développement des ressources naturelles s’en trouve limité.
« C’est maintenant bien clair : le gouvernement du Québec ne peut plus exploiter notre territoire en ignorant notre titre et nos droits », ajoute le chef d’Obedjiwan.
RCI et Radio-Canada
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