Les producteurs agricoles du Québec vont bénéficier du coup de main d’environ 8 500 travailleurs saisonniers cet été.
Plus de 700 entreprises québécoises vont employer ces travailleurs venus principalement du Mexique, du Guatemala et des Antilles.
Le recours aux travailleurs des pays d’Amérique centrale et des Antilles est courant en période estivale, et la façon dont ils sont traités est parfois discutable, sans compter les accidents de travail dont ils sont victimes dans certains cas.
D’où la mise en garde de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) aux employeurs pour qu’ils respectent leurs obligations à l’égard de ces travailleurs qui peuvent être confrontés à la barrière linguistique.
Formation et supervision assidue
L’organisme gouvernemental québécois dont la mission est d’appliquer la loi sur la santé et la sécurité au travail et d’indemniser les victimes d’actes criminels ou de civisme, rappelle aux employeurs qu’ils ont l’obligation de former et de superviser ces travailleurs étrangers.
La CSST estime que cette attention particulière est d’autant plus importante, que tous les travailleurs saisonniers, selon leur pays d’origine, ne sont pas sensibilisés de façon égale à la prévention des accidents du travail.
Par ailleurs, ils ne savent peut-être pas qu’ils sont protégés par la législation québécoise, qu’ils ont des droits et des obligations et qu’en retour, les employeurs doivent assurer leur sécurité.
Liens externes
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.