Gustave, dont le nom a été choisi par un vote populaire en ligne, est le premier futur résident du café.
Photo Credit: Café Chat L'heureux

Le café à «ronron thérapie», bientôt à Montréal

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La date d’ouverture n’a pas encore été fixée, mais un café à chat — le tout premier en Amérique du Nord — aura pignon sur rue au centre-ville de Montréal, d’ici la fin du mois d’août.

Le concept est simple:  on sirote une boisson ou on mange une bouchée en compagnie de félins câlins.  Il n’y a rien de mieux, dit-on, pour se détendre.

Les chats et les chiens, surtout, servent depuis des années à des fins thérapeutiques.  Il a été démontré que les animaux ont un effet calmant et si on se fie à certaines études, que leur présence peut même améliorer le bien-être physique.

Une idée venue d’Asie

Il y a plus d'une trentaine de cafés à chat au Japon seulement. Les animaux domestiques sont souvent interdits par les propriétaires de logements locatifs, ce qui explique en partie leur popularité.

Il y a plus d’une trentaine de cafés à chat au Japon seulement. Les animaux de compagnie sont souvent interdits par les propriétaires de logements locatifs, ce qui explique en partie la popularité des établissements où on peut interagir avec la gente poilue.  Crédit photo:  Terence Carter.

C’est à Taïwan que le premier «cat café» a vu le jour à la fin des années 1990 et depuis, des dizaines d’établissements du genre font le bonheur des amoureux des chats, en Europe et en Asie.

Au Japon, par exemple, on «loue» les bêtes à l’heure.  À Singapour, on paie un droit d’entrée, mais ça ne sera pas le cas à Montréal, dit le géniteur du projet ici, Clément Marty.

«La perception du coût d’entrée ça se rapproche beaucoup du zoo,» explique-t-il.  «Moi je veux me décrocher de ça.  Je veux vraiment que les gens prennent pour acquis que le Café Chat L’heureux c’est un endroit où on entre dans le royaume des chats qui vont résider là.»

Ce Français d’origine, diplômé en administration des affaires et en logistique industrielle, veut s’assurer que les chats soient maîtres de leur domaine et parfaitement à leur aise.  «Le projet va tenir à ça.»

C’est à votre goût, Monsieur le chat?

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Clément Marty, le fondateur du Café Chat L’heureux à Montréal, dit que le bien-être des chats est prioritaire et qu’aucun détail ne sera laissé au hasard.  Crédit photo: http://iamjudgmental.com

Tout aura été pensé en fonction de leurs besoins — de la sélection des occupants des lieux jusqu’à l’aménagement de l’espace.

«Il y a peut-être un chat sur dix qui sera vraiment heureux dans cet environnement donc on ne laisse pas de place à l’erreur et tout est bien calculé dans notre démarche,» note Clément Marty.

Il travaille de concert avec des comportementalistes du chat, des vétérinaires et des refuges pour identifier les meilleurs candidats.  Le processus de sélection prend de deux à trois semaines.

À terme, une dizaine de chats se partageront le local du café.

Ils disposeront de perchoirs inaccessibles aux humains pour profiter de moments tranquilles, lorsqu’ils ont besoin de solitude.  Et ils pourront se retirer dans une salle isolée pour un peu plus d’intimité.

«On veut pas matérialiser les chats,» dit Clément Marty.  Le café se veut éducatif, l’objectif premier étant de faire la promotion de l’adoption responsable.

D’autres entrepreneurs ont annoncé leur intention de lui emboîter le pas et d’ouvrir des cafés à chat à Toronto et à Vancouver plus tard cette année.

Catégories : Santé, Société
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