Les collisions entre les navires et les baleines dans le monde ont commencé à devenir une préoccupation à la fin des années 1800, avec l’arrivée de bateaux de plus en plus lourds et longs et pouvant atteindre des vitesses de de 13 à 15 nœuds (24 à 28 km/h).Sans compter que plus de 105 300 navires commerciaux sillonnent les océans.
Même si très peu de données chiffrées existent sur le sujet, d’aucuns estiment que 38 % des décès des baleines noires de l’Atlantique Nord sont causés par les collisions avec des navires.
Que faire?
Aux États-Unis et ailleurs dans le monde, plusieurs actions sont déjà menées pour réduire la quantité de collisions entre navires et cétacés: modification des parcours à certaines périodes, survols aériens afin de repérer les baleines noires et de communiquer leurs positions aux navigateurs, système d’écoute qui signale la présence des cétacés aux navires, caméras thermiques pour détecter le souffle des baleines, système de repérage en temps réel, etc.
Tous ces systèmes ont leurs forces et leurs limites. En l’absence d’une solution miracle, la Fédération maritime du Canada et le Réseau d’observation de mammifères marins viennent d’élaborer le guide Navires et baleines de l’Atlantique Nord-Ouest. Il s’agit du premier outil de sensibilisation du genre au Canada.
Outre la question des collisions, le document présente des fiches sur les 13 espèces de baleines du territoire ainsi que des cartes de distribution des populations de mammifères marins dans l’Atlantique Nord-Ouest.
Mme Caroline Gravel, Directrice, Affaires environnementales à la Fédération maritime du Canada donne plus de détails sur ce guide à Didier Oti Écoutez
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