Plus de 6 canadiens sur 10 (65%) seraient prêts à quitter leur emploi à n’importe quel moment. Trois Canadiens sur 4 quitteraient leur emploi actuel pour un poste offrant une meilleure rémunération, tandis que 7 sur 10 s’en iraient pour de meilleures perspectives de carrière. Près de 6 sur 10 (58%) quitteraient leur emploi actuel pour un autre qui correspondrait davantage à leurs études.
Ce sont là quelques données du sondage réalisé par l’entreprise en placement de personnel Randstad Workmonitor dans 33 pays à travers le monde, Il en ressort que les Canadiens ne font pas bande à part. La majorité des répondants des autres pays, soit les trois quarts, changeraient également d’employeur pour un meilleur salaire, 69 % d’entre quitteraient leur emploi actuel pour faire avancer leur carrière et 58 % pour travailler dans leur domaine d’études.
Si les jeunes travailleurs sont souvent perçus comme les moins loyaux, de plus en plus d’employés de tous les groupes d’âge se considèrent comme des agents libres, selon Tom Turpin, président de Randstad Canada.
Des agents libres pragmatiques
De nos jours, les travailleurs sont conscients de leur valeur sur le marché, améliorent continuellement leurs compétences, et changent d’emploi sans état d’âme.
M. Turpin estime que le déclin de la loyauté envers les employeurs est un enjeu important dont les conséquences pourraient être négatives pour les entreprises. La perte des employés les plus performants peut être coûteuse et frustrante.
«Chaque départ , soutient-il, engendre des coûts pour le recrutement d’un nouvel employé et pour le temps de formation. Par conséquent, il y a une perte de productivité puisque les collègues et les superviseurs doivent se partager la charge de travail durant cette transition. Il est indéniable qu’une main-d’œuvre loyale influence directement le succès d’une entreprise ».
Que faire dans ces conditions? Les employeurs devraient tout faire pour maintenir et augmenter la loyauté de leurs collaborateurs. Cela suppose l’analyse régulier des conditions salariales afin de s’assurer qu’elles demeurent concurrentielles,la création d’un climat de travail dans lequel chaque employé est stimulé par son travail et se sent apprécié au sein de l’entreprise. Se soumettre à de telles exigences ne peut être que bénéfique pour l’entreprise en termes d’augmentation de la productivité, de qualité du service, de rétention des employés et de saine rentabilité.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.