Quatre personnes ont été arrêtées jeudi à Montréal et deux autres sont activement recherchées dans le cadre d’une vaste opération policière qui a permis de démanteler un réseau de vols de véhicules de luxe au Québec et en Ontario.
Les voitures volées étaient expédiées par conteneurs en Afrique, principalement en Angola, en Guinée-Conakry et au Burundi.
Après un an d’enquête, l’opération menée conjointement par l’Équipe nationale des enquêtes portuaires (ENEP) de la Gendarmerie Royale du Canada et de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), la Sûreté du Québec et quelques services de police municipaux a permis d’intercepter 9 conteneurs au Port de Montréal.
Une quarantaine de voitures de luxe de marques Toyota, Lexus et Acura, de même qu’un bateau d’une valeur totale d’environ un million de dollars ont été récupérés.
Un réseau criminel sophistiqué.
Selon les enquêteurs, le réseau volait des véhicules de particuliers dans les régions de Québec, Lévis et Montréal, ainsi qu’en Ontario avant d’en trafiquer le numéro d’identification.
Cette procédure illégale servait à donner une apparence de légitimité aux véhicules volés et à déjouer les autorités avant d’exporter ces véhicules outre-mer.
Par ailleurs, les suspects auraient usurpé l’identité de compagnies d’import/export existantes et utilisé de faux documents pour mener leurs activités sous une apparence légale.
Les quatre individus arrêtés s’exposent à des accusations de complot, de trafic et possession de biens criminellement obtenus, de vol d’identité, de vol de véhicule à moteur, de possession d’outils de cambriolage, ainsi que de production et usage de faux documents.
En janvier 2013, un important réseau de trafic de voitures exportées également vers l’Afrique avait été démantelé à Saint-Isidore, l’Épiphanie dans la région de Montréal, ainsi que dans la métropole québécoise elle-même.
On parlait alors d’une trentaine de véhicules de luxe et de véhicules utilitaires sport, intacts ou maquillés d’une valeur de plus de 1,5 million $. Les véhicules saisis avaient été remis au Bureau d’assurances du Canada.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.