Voici ce qui pourrait être une image du 1er juillet, Fête du Canada sur Mars - En fait au site du HI-SEAS Mars simulator site sur Mauna Loa à Hawaii.

Voici ce qui pourrait être une image du 1er juillet, Fête du Canada sur Mars - En fait au site du HI-SEAS Mars simulator site sur Mauna Loa à Hawaii.
Photo Credit: @rosslockwood/Twitter

De retour sur Terre après un séjour (simulé) de quatre mois sur Mars

Un scientifique originaire de la Colombie-Britannique savoure pour la première fois en quatre mois de l’air pur et de la vraie nourriture.

Depuis la fin mars (le mois cette fois et non la planète), Russ Lockwood  vivait avec cinq autres chercheurs dans le simulateur martien construit par la NASA, appelé HI-SEAS, sur les pentes du volcan Mauna Loa à Hawaii.

Vendredi dernier, ce doctorant en physique des matières concentrées a remis les pieds sur Terre avec ses confrères.

« De pouvoir sentir le vent sur mon visage, de sentir l’air frais pénétrer dans mes poumons, de sentir la chaleur du soleil, c’est tout simplement génial,» a-t-il déclaré aux journalistes présents lors de la conférence de presse qui suivait le pseudo retour sur Terre.

Originaire de Winfield dans la vallée de l’Okanagan dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, Ross Lockwood a expliqué que cette expérience, la seconde du genre à être menée à l’Hawaii Space Exploration Analog & Simulation (Hi-Seas) Project, a pour but de simuler la vie d’une colonie sur la planète rouge.

Durant 120 jours, les chercheurs  ont vaqué à leurs occupations, vie, recherche, loisirs, etc. avec très peu de contacts externes.

Lors de son séjour dans le dôme, Ross Lockwood, qui poursuit ses études doctorales à Edmonton, a surtout réalisé des expériences avec des instruments chirurgicaux produits avec des imprimantes 3-D.

Le dôme HI-SEAS est à une altitude de 2 500 mètres sur le site d’une carrière abandonnée sur la pente nord du Mauna Loa  (@rosslockwood/Twitter)

Le dôme HI-SEAS est à une altitude de 2 500 mètres sur le site d’une carrière abandonnée sur la pente nord du Mauna Loa
(@rosslockwood/Twitter)

Il a tenu à souligner également que la vie à long terme en quartiers restreints était un vrai défi.

« Somme toute, ça s’est bien passé, mais le confinement en soi est un des facteurs majeurs qui peuvent causer de la détresse psychologique, ce qui risque évidemment de nuire à la cohésion de l’équipage.»

L’envoi d’une mission habitée vers Mars est un des buts à long terme de la NASA.

Lockwood serait partant, dans la mesure où il y aurait un vol de retour inclus dans la mission. Pour l’instant, il veut oublier la nourriture déshydratée qui fut son quotidien durant les quatre derniers mois. Nonobstant le fait qu’il a une thèse à compléter et à soutenir.

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