Dans son plus récent rapport intitulé « Postes à pourvoir », la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), met en lumière la persistance des pénuries de main-d’œuvre au pays, et ce même quand les employeurs augmentent les salaires pour attirer des candidats.
Au cours du premier trimestre de l’exercice 2014, plus de 300 000 postes étaient toujours à pourvoir au sein des petites et moyennes entreprises canadiennes.

La plupart des entreprises des secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce de détail, à l’exception de celles du Québec, ont été récemment exclues du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) dont elles ont pourtant besoin pour remédier à leurs importantes pénuries de main-d’œuvre.
Le ministre fédéral de l’Emploi et du Développement social, Jason Kenney, a même fait la leçon aux employeurs en leur disant qu’il leur suffisait « simplement » (pléonasme) d’augmenter les salaires pour attirer des travailleurs compétents dans leur région.
Dans ce rapport, la définition de postes vacants englobe les emplois qui sont à pourvoir depuis au moins quatre mois du fait que les propriétaires d’entreprise n’ont pas pu trouver d’employés qui conviennent.
Pour tenter de voir un peu plus clair, Raymond Desmarteau s’est entretenu avec madame Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.Écoutez
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