Le président du syndicat local des travailleurs du Pictou County’s Northern Pulp Mill (trad.: usine à papier) en Nouvelle –Écosse au Canada atlantique affirme que plusieurs résidents de la ville de Pictou et de la région veulent voir cette papeterie être fermée.
Don MacKenzie, président de Unifor 440, parle au nom des 220 travailleurs de l’usine.
« Cette papeterie est l’une des rares à avoir survécu. Nous trouvons cela frustrant que les opinions émises par ceux qui veulent la fermeture soient fondées sur des informations incomplètes, parfois fausses, selon nous. »
Cette semaine, le ministre de l’Environnement de la Nouvelle-Écosse a déclaré que l’usine d’Abercrombie Point fonctionne correctement et qu’il n’aa aucunement l’intention d’ordonner sa fermeture et ce, malgré les nombreuses plaintes reçues à son ministère au sujet des émissions de cette usine.
« À ce jour, les conclusions des analyses effectuées par le ministère provincial de la Santé soulignent qu’il n’y a pas de danger imminent à la santé humaine », a déclaré le ministre Randy Delorey.
David MacKenzie, porte-parole pour la société Northern Pulp (à ne pas confondre avec le syndicaliste Don MacKenzie) a déclaré que les odeurs nauséabondes et les particules émises par l’usine en question proviennent d’un vieux système de filtration appelé « précipitateur ». Northern Pulp peine à installer un nouvel appareil plus performant.
Si tout va pour le mieux, le nouveau système de filtration plus performant sera en place en mai 2015.
Le syndicaliste Don MacKenzie souligne de son côté qu’il serait illusoire de fermer l’usine temporairement, car les employés expérimentés iraient tout simplement travailler ailleurs.
« Un des atouts majeurs d’une usine comme celle-ci, ce sont ses employés qualifiés. Fermez l’usine et vous les perdez. »
« Ici dans le comté de Pictou, nous ne pouvons pas offrir les salaires versés dans l’Ouest du Canada. Même une fermeture de courte durée verra un exode de travailleurs, c’est certain.»
Des citoyens de Pictou se plaignent depuis plus d’un an. Il y a eu intensification du mouvement depuis une semaine depuis la sortie publique d’un homme d’affaires de la région, Paul Sobey.

Monsieur Sobey s’en est pris vertement à l’usine, affirmant que les odeurs nauséabondes aux relents de soufre et les particules en suspension dans l’air recouvrent la ville, s’imprègnent dans les vêtements, dans les maisons et dans les automobiles.
Joe Hawes, maire de Pictou, souligne de son côté que la puanteur fait mal à sa ville, mais qu’il s’oppose fermement à la fermeture de l’usine.
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