Des employeurs dans le domaine du Web et du multimédia offrent des milliers de dollars à leurs employés – même ceux récemment recrutés- pour qu’ils quittent leur emploi.
L’entreprise californienne, Riot Games, l’éditeur du populaire jeu « League of Legends » offre ainsi 10 % du salaire annuel d’un employé, soit environ 26 000 $, pour qu’il quitte son emploi, même s’il n’y est que depuis quelques jours. Il ne s’agit ni d’un dédommagement de licenciement ni d’un départ volontaire.
Amazon propose à ses employés jusqu’à 5000 $ comme indemnité de départ. Le détaillant de chaussures en ligne Zappos donne 2000 $ aux employés intéressés par ce type d’arrangement.
Ces employeurs justifient cette démarche par leur désir de ne garder dans leur équipe que les employés efficaces et surtout passionnés par leur travail. Il est plus rentable pour l’employeur de traiter dès le début le problème d’incompatibilité de l’employé avec la culture de l’entreprise et ses objectifs d’affaires.
Lorsqu’ils soupçonnent une éventuelle incompatibilité avec un employé, même s’il s’agit d’une nouvelle recrue, les gestionnaires préfèrent utiliser cette stratégie plutôt que de le licencier, car ils jugent que c’est soit trop tôt pour le faire ou parce que les dédommagements risquent d’être trop élevés.
Le capital humain est un pilier important des entreprises TI. Ces dernières appliquent cette « prime de sortie » parce qu’elles croient ainsi disposer de meilleurs talents, assurant la survie et l’essor de leur entreprise dans un domaine hyper compétitif.
Quant à l’employé qui ne se plait pas dans son emploi, cette « prime de sortie » pourrait constituer, pour lui, un tremplin lui permettant de trouver l’emploi de ses rêves!
ÉcoutezZoubeir Jazi
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