Étudiante sur son lieu de travail

Les étudiants canadiens contraints de travailler en tout temps

Les seuls emplois d’été ne suffisent pas aux étudiants canadiens. Ils doivent également travailler à temps partiel pendant l’année scolaire pour payer leurs études. C’est ce que révèle une enquête de Léger Marketing réalisée pour le compte de la banque CIBC.

Selon l’enquête, presque 3 étudiants sur 4 (73 %) disent qu’ils devront travailler pendant l’année pour payer les dépenses associées aux études.  C’est que, bien que la majorité des étudiants (65%) des niveaux collégial et universitaire occupent un emploi d’été, ils ne s’attendent pas à en tirer de gros revenus.

Un peu plus de la moitié des étudiants interrogés (53%) estiment qu’ils gagneront entre 1001 et 5000 dollars et seulement un quart d’entre eux (26%) espèrent recevoir entre 5001 et 10 mille dollars.

En d’autres termes, la rémunération des étudiants est faible. Près de la moitié d’entre eux (45 %) ont un salaire horaire de 11 $ ou moins, et 6 étudiants sur 10 ne travaillent qu’à temps partiel.

Étudiante épuisée
© IS/iStock

Peu d’argent et impact sur les études

Au Québec, les étudiants forcés de travailler à temps partiel afin de joindre les deux bouts et financer leurs études sont de plus en plus nombreux. Selon la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), le taux d’emploi des étudiants à temps plein âgés de 20 à 24 ans est passé de 25 % en 1978-1979, à près de 60 % en 2010.

La FEUQ note que les étudiants qui occupent un emploi restent sur les bancs d’école plus longtemps et s’inscrivent à moins de cours que ceux qui ne travaillent pas. En 2009, plus d’un tiers des étudiants ont affirmé que leur emploi était la cause de la prolongation de leurs études.

La banque CIBC qui a commandé le nouveau sondage y va de quelques conseils qui pourraient aider les étudiants à mieux gérer leurs dépenses. Elle leur suggère notamment de «créer un budget» afin de contrôler les sorties d’argent et les engagements financiers.

Elle leur conseille aussi de «s’en tenir au plan» mis en place et de s’en éloigner le moins possible. Ils doivent également «faire un suivi des dépenses» et se servir des «services bancaires aux étudiants» qui proposent des opérations illimitées sans frais mensuels.

Le sondage a été réalisé en ligne du 11 au 17 juillet 2014 auprès de 500 étudiants canadiens des niveaux collégial et universitaire. Sa marge d’erreur est de plus ou moins 4,38 %, 19 fois sur 20.

Catégories : Économie, Société
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