Depuis quelques semaines du pétrole lourd en provenance des sables bitumineux de l’Alberta transite par train à travers le Canada pour se rendre au terminal maritime de Sorel-Tracy au Québec sur la rive sud du Saint-Laurent. Un pétrole qui sera acheminé à partir de septembre à l’international en parcourant le fleuve Saint-Laurent vers l’océan Atlantique.
Une situation que dénonce Équiterre, une ong québécoise qui défend des choix écologiques et socialement équitables.
En fait, la compagnie albertaine Suncor, qui envoie ce pétrole vers Sorel-Tracy, achemine déjà du pétrole lourd de l’ouest du Canada par train jusqu’à sa raffinerie de Montréal, sur la rive nord du Saint-Laurent, depuis décembre 2013. C’est ce que confirmait, plus tôt cette semaine, la porte-parole de Suncor, Nancy White.
Doit-on faire transiter ce pétrole lourd, qu’on dit beaucoup plus dommageable pour l’environnement s’il y avait déversement, par une voie maritime aussi importante que le fleuve Saint-Laurent ?
Maryse Jobin s’est entrenue à ce sujet avec Steven Guilbault, directeur principal chez Équiterre. Cette ong s’insurge que ce transport de pétrole n’ait pas fait l’objet de consultation publique au Québec.
ÉcoutezLe pétrole des sables bitumineux de l’Alberta arrive sur le fleuve Saint-Laurent
Un fleuve de pétrole (éditorial d’André Pratte dans le journal montréalais La Presse)
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