Le Congrès international sur l’avortement démarre aujourd’hui sur le campus de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard à Charlottetown, entre chercheurs de plusieurs disciplines (médecine, psychologie, sciences sociales) et opposants à l’avortement.
Au Canada, il n’y a qu’à l’Île-du-Prince-Édouard où l’avortement légal n’est pas pratiqué.

Selon les organisateurs de l’événement, appelé « Abortion: The Unfinished Revolution » (Trad.: l’avortement, une révolution incomplète), il s’agirait du premier congrès international du genre à se tenir au Canada.
Colleen MacQuarrie, l’organisatrice du congrès, affirme : « C’est une rencontre d’échange et de partage de savoirs, de recherches entre académiciens et chercheurs. Il sera notamment question de bourses d’études en justice en matière de reproduction et aussi des impacts psychologiques que peuvent avoir s les limites de l’accès à l’avortement.»
Ce congrès attire aussi plusieurs opposants à l’avortement.

Des membres d’un groupe pro-vie basé en Ontario, appelé « Show the Truth » (Trad. : Faites la lumière sur la vérité) ont commencé à distribuer dans les rues de Charlottetown et autour de l’Université de la documentation – prospectus et pamphlets – contentant des images très crues de fœtus avortés.
« Nous tenons à ce que les gens connaissent la vérité sur ce dont on discute à ce congrès. Le public doit être au fait de ce qu’est l’avortement » affirme la porte-parole du groupe Siobhan McLeod.
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