La région se nomme Chaudière-Appalaches. Elle est bordée par le fleuve Saint-Laurent au Nord et par la frontière américaine au Sud. La Beauce d’ici, qui, évidemment importé son appellation de la Beauce en France, (Il ne faut pas lui en vouloir, combien y a-t-il de «New Quelque part» en anglais) regorge de paysages à couper le souffle, de vallons et villages pittoresques et de gens majestueusement fiers d’être Beaucerons.
Longtemps oubliée des centres urbains que sont Montréal, Québec et Trois-Rivières, tous le long du Saint-Laurent, la région s’est forgée au cœur de ses gens un esprit d’entreprenariat qui a essaimé ailleurs au Québec. On trouve encore aujourd’hui en Beauce la plus grande concentration de PME au Québec.
Paradis du cyclotourisme, de la marche en montagne et de l’observation des oiseaux, les érablières beauceronnes, au printemps, produisent, encore cet euphémisme régional, le «meilleur sirop d’érable au monde ».
Bébé du Georges, Catoche, Charlette
Johanne Lessard, directrice du Musée Marius-Barbeau à Saint-Joseph-de-Beauce
Pays du langage coloré, les surnoms beaucerons identifient à la première audition l’origine de la personne avec qui vous parlez ou dont on parle.
C’est à Saint-Joseph-de-Beauce qu’on trouve un témoin muséal de cette vie des « Jarrets noirs », surnom longtemps accolé aux gens de la Beauce, le Musée Marius-Barbeau.
Johanne Lessard en est la directrice. Elle raconte à Raymond Desmarteau sa passion pour le Musée Marius-Barbeau et ce que veulent dire Bébé du Georges, Catoche, Charlette et pourquoi les Beaucerons portaient et portent encore le surnom de Jarrets noirs.Écoutez
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