Jean, une petite fille qui vit en Haïti, a été la première bénéficiaire d’un projet développé au Nouveau-Brunswick, dans l’est du Canada, qui vise à créer des prothèses grâce à une simple imprimante 3D.
Cette première patiente de Team Canada HealingHands ne peut plus utiliser sa main à cause d’une brûlure sévère. La fillette a reçu une main artificielle, à une fraction du prix d’une prothèse habituelle.
Colleen O’Connell, la directrice de l’organisme est fascinée par toutes les possibilités qu’offre l’appareil.
« Je ne sais pas encore comment tout cela fonctionne », avoue Mme O’Connell.
Le coût moyen d’une prothèse s’élève à quelques milliers de dollars, alors que la version créée par imprimante 3D coûte à peine 20 $. Le prix d’une imprimante 3D grand public varie de 500 à 3000 $.
L’idée est venue d’Anne Chiasson, une résidente en médecine familiale de l’Université Dalhousie dans la province voisine de la Nouvelle-Écosse. Sa famille possède une imprimerie à Woodstock, au Nouveau-Brunswick.
Lors d’un stage en Haïti, elle a rencontré la petite Jean et a tenu à lui venir en aide.
« Nous avons travaillé sur ce projet pendant six mois, explique Anne Chiasson. Elle avait toute une personnalité, elle avait beaucoup d’entregent. Tout le potentiel qu’elle pourra développer avec cette prothèse, c’est très émouvant de savoir qu’elle aura cette chance. »
Anne Chiasson admet que le processus a été périlleux, et qu’il a fallu plusieurs essais avant de parvenir à un résultat probant. Elle souhaite créer d’autres prothèses pour la jeune fille lorsqu’elle grandira.
RCI avec Radio-Canada
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