Orignaux, mâle et femelle

Orignaux, mâle et femelle
Photo Credit: IS / iStock

198 hectares de plus pour le « corridor sexuel des orignaux » entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse

L’organisme Conservation de la Nature Canada vient d’annoncer le lancement de cinq nouveaux projets de conservation du territoire, s’étendant sur 198 hectares, le long de l’isthme de Chignectou.

L’isthme de Chignectou est un isthme se trouvant entre les provinces canadiennes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse et reliant la partie continentale de la Nouvelle-Écosse à l’Amérique du Nord.

Il est aussi désigné, avec un sourire en coin, comme étant le « corridor sexuel des orignaux » (élan d’Amérique).

Conservation de la nature Canada protège des aires naturelles riches en biodiversité. Au fil des récentes années, l’organisme a réussi à assembler des parcelles de terre pour arriver à former un corridor transfrontalier entre les deux provinces maritimes de sorte que les orignaux arrivent à se rencontrer et à s’accoupler.

Le projet a pour but d’encourager la migration des orignaux en santé du Nouveau-Brunswick vers les populations de ces grands cervidés de Nouvelle-Écosse où l’espèce est en danger d’extinction depuis 2003.

Selon la directrice de programmes Paula Noël de Conservation de la Nature Canada « le travail que l’on fait dans la conservation de ces terres dans l’isthme de Chignectou est essentiel pour la survie et la santé des populations fauniques de Nouvelle-Écosse.»

Sans un corridor intact ici, la Nouvelle-Écosse deviendrait une « île écologique ».

Outre les orignaux qui seront, l’espère-t-on, les grands utilisateurs du corridor, d’autres espèces devraient également en profiter. On pense ici au lynx du Canada ou à l’autour des palombes (un oiseau de proie) qui pourraient migrer plus facilement entre les deux provinces.

Selon conservation de la faune Canada, le gouvernement fédéral a contribué 213 000$ par l’entremise du Programme de conservation des zones naturelles, la Banque TD, par son programme de conservation des forêts a ajouté 49 000$ et la province de Nouvelle-Écosse a contribué 60 000$.

D’autres sommes ont été amassées auprès de citoyens ordinaires et de fondations.

À ce jour, ce sont 1 012 hectares de l’isthme de Chignectou qui sont passés en conservation à long terme.

Catégories : Environnement et vie animale, Société
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