Il est rare, voire impossible de trouver un boulanger qui vous dira que son pain est mauvais, ou un pomiculteur qui vous déconseillera de manger ses pommes. Les éleveurs de porcs du Québec ne font pas exception à la règle. Ils sont fiers de leur produit.
À l’occasion de la journée internationale du bacon, les éleveurs de porcs du Québec se proposent de mettre en valeur ce qu’ils produisent. Le mercredi 27 août, du bacon québécois, apprêté par quelques chefs de la province, va être offert en dégustation à quelques amateurs.
Bien entendu, les bouchées de bacon vont êtres arrosées de bière, dans une atmosphère légère et festive. Des recettes de porc leur seront également proposées.
Pour la petite histoire, la Journée internationale Bacon (ou le jour de Bacon) a été instituée aux Etats-Unis en 2000. C’est une célébration non officielle qui a lieu le samedi avant la fête du Travail aux États-Unis. La fête du Travail qui, elle-même est traditionnellement célébrée le premier lundi de septembre.
Les célébrations de la journée de Bacon comprennent généralement des rassemblements sociaux au cours desquels les participants créent et consomment des plats contenant du bacon : petits déjeuners, déjeuners, dîners, desserts et des boissons, etc.
Une industrie rentable
Revendiquant des revenus à la ferme de plus de 3 milliards de dollars, l’industrie porcine canadienne représente près de 30 % des revenus engendrés par les productions animales et 10 % de tous les revenus des producteurs agricoles du pays.
Au Québec, c’est une industrie dont les retombées économiques sont évaluées à de plus de 2 milliards de dollars et qui offre du travail à 24 mille personnes.
Sur le coup, l’industrie porcine du Québec a mal accueilli la décision de la Russie, début août, de ne plus importer des produits agricoles canadiens, dont le porc, en raison des frictions entre Moscou et Ottawa au sujet de l’Ukraine. Le gros des exportations canadiennes de porc (65 %) en Russie provient du Québec.
Mais, du point de vue des experts, la mesure russe ne devrait pas, à long terme, être néfaste à la production porcine canadienne. D’ailleurs, le président des Éleveurs de porcs du Québec M. David Boissonneault est à la fois confiant pour l’avenir du porc québécois et fier de son produit. Il s’est entretenu avec Didier Oti.
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