Près de la moitié des enfants dans 15 des 140 quartiers de la capitale économique canadienne sont pauvres, selon les dernières données compilées par une coalition de groupes divers.
Social Planning Toronto estime que près de 149 000 enfants vivent dans des familles à faible revenu — 2% de plus qu’en 2010.
Sur 13 grandes villes du pays, seule Saint John, au Nouveau-Brunswick, affiche un taux aussi élevé.
Les chiffres révèlent par ailleurs que la pauvreté est plus répandue chez les ménages d’origine africaine, latino américaine, moyen-orientale et asiatique.
La coalition s’est servi de la Mesure de faible revenu (MFR-ApI) après impôt pour en arriver à ces conclusions.
Elle lance un appel aux candidats à l’élection municipale d’octobre pour que le prochain maire s’attaque au problème et produise des résultats.
Statistique Canada définit la MFR-ApI ainsi:
«Un pourcentage fixe (50 %) de la médiane du revenu après impôt rajusté du ménage observée au niveau des personnes, où « rajusté » indique que les besoins du ménage sont pris en considération. L’ajustement pour les tailles du ménage correspond au fait que les besoins au niveau du ménage augmentent basé sur l’augmentation du nombre de membres dans le ménage bien que pas toujours selon la même proportion que tout membre additionnel.»
La mesure de faible revenu après impôt est de:
– 19,460 $ pour un ménage d’une seule personne;
– 27,521 $ pour un ménage de deux personnes;
– 38,920 $ pour un ménage de quatre personnes.
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