Des policiers enquêtent sur les lieux d'un laboratoire clandestin.

Des policiers enquêtent sur les lieux d'un laboratoire clandestin.
Photo Credit: Radio-Canada

Découverte d’un laboratoire clandestin de drogues dures en Colombie Britannique

Des sources policières affirment que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a probablement découvert ce qui pourrait être le plus grand laboratoire de drogues jamais découvert en Colombie-Britannique.

On y produisait de l’ecstasy et possiblement de la méthamphétamine; l’atelier scientifique possédait des mélangeurs commerciaux et des fûts de 200 litres qui produisent des drogues d’une valeur qui peut s’élever à des millions de dollars par semaine. De plus, le laboratoire renfermait suffisamment de produits chimiques dont l’explosion pourrait détruire tout un pâté de maisons.

Le laboratoire a d’ailleurs été mis à jour lorsque, samedi, une réaction chimique a mal tourné et provoqué un incendie. Quatre, voire cinq, personnes ont été vues s’enfuyant des flammes. Lorsque les pompiers de Mission ont réalisé à quoi ils avaient à faire, ils ont appelé la GRC.

La GRC a trouvé des preuves matérielles confirmant la présence d’un laboratoire massif de drogues illicites. Selon la police, le laboratoire contenait des récipients sous pression, des chambres de réaction et des seaux de solvants volatils et dangereux ainsi que de l’acide.

Les enquêteurs vêtus de leurs combinaisons de protection contre les matières dangereuses

Les enquêteurs portaient des combinaisons de protection contre les matières dangereuses pour sortir les drogues du laboratoire clandestin Photo :  CBC

L’équipe d’enquêteurs des drogues clandestines de la GRC portait des combinaisons de protection contre les matières dangereuses lorsqu’elle vidait les lieux des importantes quantités d’ecstasy et de ce qu’elle soupçonne être de la méthamphétamine en cristaux, l’une des drogues les plus dangereuses et qui provoque le plus de dépendance.

Les enquêteurs soupçonnent que le laboratoire était géré par un gang de motards. Selon eux, un laboratoire si grand doit écouler la plupart des drogues sur les marchés des États-Unis et à l’étranger.

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