En 1967, le Québec s’est ouvert au monde, c’était l’année de l’exposition universelle. Après avoir reçu la visite de dizaines de nations, les Québécois n’avaient plus qu’une idée, découvrir ces contrées qui leur avaient ouvert une fenêtre sur des coutumes, des traditions et une gastronomie différente.
La curiosité des Québécois pour l’ailleurs en poussa plusieurs sur les routes du monde. À leur retour au bercail, ils voulaient retrouver certaines odeurs et saveurs découvertes en cours de route.
C’est là qu’entre en scène Sonia Giguère.
Grâce à elle et à d’autres importateurs passionnés, les épiceries fines du Québec et du Canada regorgent de produits plus attirants les uns que les autres, venus des quatre coins du monde : huiles, vinaigres, épices, chocolats, cafés, thés, truffes, sels, poivres… dont celui de Kampot au Cambodge que Sonia Giguère achète directement du producteur.
Épicurienne, la jeune femme l’est, sans nul doute. Solidaire aussi, avec ceux qui font vivre sa petite entreprise, Fleur d’Olive.
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