Il y a deux semaines, l’achat de l’entreprise canadienne Tim Hortons par le géant américain de la restauration Burger King créait un remous tant aux États-Unis qu’au Canada.
Au Canada, on s’inquiète que Tim Hortons perde son identité alors qu’aux États-Unis on accepte mal que Burger King déménage son siège social à Oakville en Ontario, afin de bénéficier d’un taux d’imposition moins élevé pour les entreprises installées au Canada.
Cette pratique s’appelle de l’inversion fiscale : c’est-à-dire installer son siège social dans un pays comme le Canada où le taux d’imposition fédéral se situe à 15 % alors qu’il est de 35 % aux États-Unis.
Il n’y pas que le Canada qui a bénéficié de ce type d’inversion, l’Irlande a aussi attiré beaucoup d’entreprises de cette façon.
Maryse Jobin a demandé à André Lareau, professeur de fiscalité à l’Université Laval, d’expliquer cette pratique de plus en plus courante dans le monde des affaires.
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Burger King et Tim Hortons fusionnent pour créer un géant (Radio-Canada)
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