Un monde sain pour tous, est-ce une priorité au Canada?

Alors qu’une centaine de chefs d’état et d’intervenants du milieu de l’environnement sont réunis au siège de l’ONU à New York pour un sommet sur les changements climatiques, l’absence du premier ministre du Canada, Stephen Harper, n’est pas passée inaperçue au pays. À la Chambre des communes, à Ottawa, les partis d’opposition ont critiqué fermement cette décision de la part du premier ministre.

Le chef du Nouveau parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a déclaré que l’absence du premier ministre était une source de « honte » pour les Canadiens.   Les libéraux ont ajouté que Stephen Harper était probablement « gêné » de participer à l’événement en raison du piètre bilan conservateur en matière d’environnement.

Ce à quoi les troupes conservatrices ont déclaré que leur gouvernement, tout en faisant rouler l’économie, mettait en oeuvre des actions concrètes pour protéger l’environnement.

Catherine Potvin était à ce micro récemment pour nous parler de la marche mondiale pour le climat qui a eu lieu le 21 septembre à New York et un peu partout dans le monde dont à Montréal.

Mme Potvin, en plus de travailler à l’Université McGill de Montréal en tant que professeure d’écologie tropicale est aussi à l’origine de l’initiative « Dialogues pour un Canada vert » (DCV) qui vise « à proposer une gamme d’options de politiques réalistes et basées sur la science, afin d’encourager une transition vers un développement plus durable au Canada. »  À l’aube d’une élection fédérale et de la Conférence des Nations-Unies Paris-Climat, en 2015, Catherine Potvin poursuit son oeuvre d’éducation et d’information.

Dernièrement, Catherine Potvin et les 55 autres chercheurs de l’initiative « Dialogues pour un Canada vert » (DCV) publiaient un Manifeste : Le 21 septembre : Parce qu’aujourd’hui c’est demain…dont voici le lien: http://biology.mcgill.ca/unesco/Lettre_opinion_fr.pdf