Un chercheur de l’Université de la Saskatchewan a découvert une piste intéressante qui, si elle s’avérait exacte, permettrait de réduire les dommages causés par un accident vasculaire cérébral (AVC) dans les heures ou les jours qui suivent l’accident.
Professeur Francisco Cayabyab du département de Psychologie à l’Université de la Saskatchewan
Le travail de recherche est effectué par le professeur Francisco Cayabyab du département de Psychologie.
Le Dr Cayabyab croit avoir résolu un mystère vieux de plusieurs dizaines d’années sur comment les AVC affectent le cerveau.
« Il ne s’agit pas d’une cure aux AVC. Nous avons ici les bases d’une thérapie potentielle qui, à terme, permettraient de réduire certains des effets néfastes des AVC. »
Trouver la molécule qui cause les dommages et l’isoler
Selon le professeur Cayabyab, les effets néfastes des AVC sont le résultat de l’action d’une molécule appelée adénosine. Initialement, l’adénosine protège le cerveau durant un AVC, mais, sur une période prolongée, une forte concentration permet aux effets néfastes de l’AVC de pénétrer plus en profondeur dans le cerveau.
L’équipe du Dr Cayabyab a aussi découvert une façon de contrer les effets de cette molécule.
« Idéalement, nous pourrions constater un certain niveau d’autoprotection neurale et une amélioration de l’apprentissage et de la mémoire chez le patient qui se remet d’un AVC.»
Il y a encore beaucoup à faire avant que les résultats de cette recherche puissent se rendre dans les urgences des hôpitaux dans une forme ou une autre d’une nouvelle thérapie. Près de 55 000 Canadiens ont un accident vasculaire cérébral chaque année.
Le Dr Cayabyab doit rencontrer des représentants de sociétés pharmaceutiques au cours de prochains mois afin d’évaluer leur niveau d’intérêt dans l’élaboration d’une thérapie pour ces patients.
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