Plan Nord

Des scientifiques demandent la protection des territoires dans le nord du Québec

En 2011, Jean Charest, alors premier ministre du Québec, lançait le Plan Nord.  Ce vaste projet de développement devait engendrer, selon le gouvernement libéral de l’époque, des retombées de 80 milliards $ en investissements publics et privés sur une période de 25 ans, en plus de créer 20 000 emplois, sur un territoire qui couvre l’équivalent de 72 pour cent de la province.

Le projet, dénoncé par tous ceux qui craignaient un abandon des ressources naturelles québécoises et par des scientifiques interpelés par le plan de conservation des milieux naturels, sera finalement abandonné par le gouvernement québécois de Pauline Marois, élu en 2012.

18 mois plus tard, changement de gouvernement. Le parti libéral revient au pouvoir avec à sa tête Philippe Couillard, élu majoritairement.  Celui-ci avait promis de relancer le Plan Nord, qui devrait créer des milliers d’emplois dans les secteurs miniers, des ressources naturelles et du tourisme, au nord du 49e parallèle.

Récemment,  le premier ministre Couillard vantait son plan lors d’un discours devant l’Association de politique étrangère à New York. Il soulignait que le nord du Québec était riche en ressources naturelles telles que le nickel, le cobalt, le platine, le zinc et l’or.

Projets miniers dans le Grand Nord québécois
Projets miniers dans le Grand Nord québécois

Et la semaine prochaine, Philippe Couillard doit annoncer les principales mesures de ce nouveau Plan Nord.

Mais voilà que des scientifiques de partout dans le monde pressent le gouvernement Couillard de respecter sa promesse de protéger la moitié du territoire nordique du développement industriel, comme il était prévu initialement.   Les 500 signataires d’une lettre ouverte ajoutent que la nouvelle politique devrait être mise en oeuvre avec la collaboration des Premières Nations de la région.

La province deviendrait ainsi un exemple, écrivent-ils, de développement durable, de conservation de la biodiversité et de lutte contre les changements climatiques pour les autres pays, estiment les signataires ajoutant que le Québec créera un nouveau modèle de gestion des écosystèmes pour le 21e siècle qui sera une inspiration pour plusieurs pays autour du monde.

RCI avec La Presse Canadienne

 

Catégories : Autochtones, Économie, Environnement et vie animale, Politique
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