Appication santé, image sur téléphone intelligent

Appication santé, image sur téléphone intelligent
Photo Credit: CBC - North

11 langues officielles: un défi de taille pour les services de santé dans les TNO

Les médecins dans les Territoires du Nord-Ouest sont confrontés à un problème de taille quand vient le temps de discuter de santé et de soins avec leurs patients : celui de la langue.

Il y a 11 langues officielles dans les TNO dont neuf langues amérindiennes.

Le docteur Sam Wong se sert de l’application « anatomie» sur son téléphone intelligent afin de montrer les parties du corps humain d’un patient où il y a problème.

Dr Sam Wong
Dr Sam Wong © Radio-Canada

Il affirme que les patients qu’il rencontre suivent plus consciencieusement les traitements prescrits quand ils comprennent ce qui se passe en eux.

« Une grande partie du problème vient du fait que les médecins ne sont pas à même de communiquer simplement avec leurs patients à cause de la barrière de la langue. La terminologie médicale ne fait pas partie du vocabulaire des gens et les traductions dans les différentes langues nous échappent.»

En conséquence, ajoute le docteur Wong, les personnes malades le deviennent encore plus ou encore elles évitent tout simplement le bureau du médecin.

Posez la question …. Posez-vous la question

La docteure Nicole Redvers est médecin naturopathe à Yellowknife. Selon elle, une rencontre avec un médecin est efficace dans la mesure où l’interprète l’est.

Dr Nicole Redvers
Dr Nicole Redvers © Radio-Canada

Elle ajoute que ce sont les aînés qui sont les plus vulnérables.

« Imaginez que vous avez devant vous un aîné qui ne parle que très peu d’anglais et qui est accompagné de sa petite-fille qui lui sert d’interprète. S’il s’agit de la prostate de monsieur, vous voyez d’ici l’inconfort du moment. »

Tout comme le docteur Wong, Nicole Redvers se sert d’outils visuels pour communiquer avec ses patients, d’ici à ce que le nombre d’interprètes qualifiés augmente.

Elle ajoute que toutes les questions sont pertinentes, qu’il n’y a pas de questions stupides.

Catégories : Autochtones, Santé, Société
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