Avez-vous déjà rêvé de couvrir les murs de votre résidence d’œuvres d’art?
Un rêve inaccessible, pensez-vous… Eh bien, détrompez-vous!
Pour quelques dollars par mois, vous pourriez accrocher dans votre salon ou votre chambre à coucher un Pellan ou un Kouame.
Le premier est un peintre québécois reconnu. Ses œuvres sont exposées dans de nombreux musées au Canada et en Europe. Le deuxième est un artiste-peintre originaire de Côte d’Ivoire qui souhaite par ses oeuvres faire découvrir l’Afrique aux Canadiens. Qu’ont en commun ces deux artistes? Quelques-unes de leurs toiles sont à louer à l’Artothèque de Montréal.
Créé en 1995 à Montréal, l’organisme n’est pas unique à la province du Québec, il en existe un peu partout dans le monde, avec le même mandat, celui de diffuser les productions artistiques.
L’Artothèque accueille près de 1000 artistes québécois d’origines diverses et propose en location près de 4000 œuvres, que ce soit des aquarelles, des estampes originales (gravures, sérigraphies), de la photographie, des œuvres sur toile, sur panneau ou des sculptures.
Analays Alvarez est la responsable des collections, de la conservation et de la programmation culturelle pour l’Artothèque de Montréal.
ÉcoutezLocation et expositions
L’Artothèque propose, jusqu’au 25 octobre, l’expérience d’une « résidence itinérante ». La bibliothèque d’œuvres d’art accueille en résidence près de 30 œuvres en provenance d’une galerie privée Beaux-arts des Amériques et de la galerie 5 continents, « un espace virtuel et nomade qui diffuse le travail et représente les intérêts financiers et professionnels des artistes des quatre coins de la planète. »
Et, du 5 au 29 novembre, l’Artothèque accueille une exposition collective dans le cadre de la programmation de la Fête des Mort. « Offrandes : trois façons de vivre la mort. Québec, Mexique, Haïti propose de redécouvrir avec fantaisie les traditions funéraires des trois pays tout en dévoilant les pratiques artistiques actuelles autour de la mort. »
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