Les téléphones cellulaires, les tablettes et tableaux intelligents sont de plus en plus répandus dans les classes cette année, et certains conseils scolaires canadiens ont même reçu de nouveaux financements de leurs provinces pour acheter des appareils électroniques.
Ces gadgets sont déjà en train de transformer la façon dont les étudiants apprennent, car en utilisant des choses pertinentes qui viennent de Twitter ou en lisant en classe des articles sur les dernières tendances sur l’Internet, beaucoup d’enseignants constatent qu’il est plus facile de capter et de garder l’attention de leurs élèves.

Un élève québécois sur trois joue sur son iPad en classe
Une étude québécoise révélait en décembre dernier qu’il est réellement utile de fournir des tablettes à un grand nombre d’élèves même si elles sont coûteuses à condition que les enseignants soient bien préparés et formés pour leur utilisation.
Le coauteur Thierry Karsenti, chercheur à l’Université de Montréal, soulignait cependant que les enseignants n’ont généralement pas été bien préparés pour inclure ces tablettes dans leur cours.
Selon l’enquête, 70 pour cent des enseignants sondés n’avaient « jamais ou très rarement » utilisé l’IPad avant que leur usage ne soit instauré dans leurs classes, contre 53,6 pour cent du côté de leurs élèves sondés.

Retour au bon vieux tableau noir?
Alors que les tableaux blancs numériques et les tablettes prennent d’assaut nos classes au Canada, certains nostalgiques se demandent si le tableau noir a encore sa place au mur.
D’autres s’interrogent aussi sur la disparition presque complète de nos classes des bonnes vieilles ardoises. Des enseignants osent encore faire leur promotion…
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