Des ours polaires sous l'eau au zoo du parc Assiniboine à Winnipeg

Des ours polaires sous l'eau au zoo du parc Assiniboine à Winnipeg
Photo Credit: Zoo du parc Assinniboine

Chasse à l’ours polaire : diminution importante de quotas

Les quotas de chasse à l’ours polaire ont été réduits de 25 pour cent au Canada pour l’année 2014.

Deux des Premières nations du pays pratiquant la chasse traditionnelle à l’ours polaire depuis de millénaires ont accepté d’abaisser leurs quotas dans le sud de la baie d’Hudson à 45 ours par année. Il s’agit d’une réduction considérable.

Cependant, le quota accepté par les Inuits et les Cris, est considéré par les scientifiques comme insuffisant pour ces bêtes dont le milieu de vie au nord des provinces de Manitoba, de l’Ontario et du Québec.

Les préoccupations des experts :

Selon les scientifiques, les températures augmentent beaucoup plus rapidement en Arctique que partout ailleurs dans le monde.

En effet, les plus récentes études indiquent que depuis 1978 la couche de glace a diminué d’environ 9% tout les 10 ans, et le taux de fonte semble s’accroître chaque année. Cette perte de glace menace la faune sauvage canadienne, telle que l’ours polaire, qui dépend entièrement de cet habitat de glace arctique pour vivre.  La glace est un habitat indispensable à la survie de l’ours polaire.

La population s’est stabilisée à quelque 900 ours polaires, mais leur santé et leur taux de survie continuent de décliner au fil du temps.

Les ours polaires du sud de la baie d’Hudson sont parmi les plus touchés par les changements climatiques.

Faits saillants sur les ours polaires (Source : La Fondation Suzuki)

  • Le Canada abrite près de 60% des ours polaires de la planète
  • Les ours polaires passent tellement de temps sur la glace et dans l’eau que certains scientifiques les considèrent comme des mammifères marins.
  • Les ours polaires peuvent nager jusqu’à 100 kilomètres.
  • Les ours polaires utilisent les plaques de glace flottantes comme plateforme de chasse pour attraper les phoques et autres mammifères marins dont ils se nourrissent. Sans ces plaques de glace, il leur est difficile de se nourrir convenablement.
  • Les ours polaires mâles peuvent être deux à trois fois plus gros que les femelles — c’est l’une des plus grande différence entre les sexes chez les mammifères.
  • Le plus gros ours polaire enregistré pesait près de 1 002 kg (2209 lb) et mesurait 3,7m (12 pi.).
  • Les ours polaires ont un système d’isolation thermique si performant qu’il leur arrive parfois de surchauffer; ils doivent alors nager dans les eaux glacées pour se refroidir.
  • Six espèces d’ours sur huit sont maintenant classées comme espèces en voie de disparition au Canada.
  • Une étude récente a réfuté la théorie avançant que les poils creux de l’ours polaire transportent la lumière vers sa peau sombre pour le réchauffer.
  • La pièce de deux dollars canadien met en vedette un ours polaire.
  • Un ours polaire peut manger jusqu’à 46 kg (100 lb) de nourriture d’une seule traite.
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