David Costello enseigne l'ojibwe à des élèves de cinquième année de l'École Ralph Brown à Winnipeg, en juin 2013.

David Costello enseigne l'ojibwe à des élèves de cinquième année de l'École Ralph Brown à Winnipeg.
Photo Credit: Radio-Canada

Canada : Le fragile avenir des langues autochtones

Le Recensement de 2011 nous apprenait que plus de 60 langues autochtones, regroupées en 12 familles linguistiques distinctes, étaient parlées au pays.

Pourtant, à peine un Autochtone sur six pouvait soutenir une conversation dans une de ces langues autochtones, soit environ 213 500 personnes.  Les langues cries, l’inuktitut et l’ojibwé étaient les langues autochtones les plus fréquemment déclarées.

Dans le sud de l’Alberta, des professeurs ont été formés pour enseigner le Tsuu T'ina, une langue autochtone presque éteinte.
Dans le sud de l’Alberta, des professeurs ont été formés pour enseigner le Tsuu T’ina, une langue autochtone presque éteinte.

De nouvelles données de Statistique Canada précisent que parmi les trois groupes autochtones,  les Premières Nations, les Métis et les Inuits, ces derniers sont les plus nombreux, 63,7 pour cent, à déclarer pouvoir soutenir une conversation dans une langue autochtone. Ils ne sont que 22,4 pour cent parmi les Premières Nations et 2,5 pour cent parmi les Métis.

Déjà, en juin 2004, un comité de travail fédéral sur les langues et les cultures autochtones affirmait que seules trois des 60 langues autochtones survivraient au Canada, à moins que des mesures d’urgence ne soient prises.

« La perte d’une langue autochtone représente la mort d’une partie du Canada» Ron Ignace, président de ce groupe de travail sur les langues et les cultures autochtones.

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Catégories : Autochtones, Politique
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