Photo Credit: Camille Collin

Les contrechocs culturels de Jean-Benoît Nadeau

Jean-Benoît Nadeau écrit pour gagner sa vie et, on le constate dès les premières lignes de son plus récent ouvrage, pour le plaisir de jouer avec les mots et la langue, mais cela ses fidèles lecteurs le savent déjà.

Le journaliste québécois a, entre autres choses, écrit de nombreux articles pour des revues canadiennes anglaises et québécoises.  De fréquents déplacements sur les continents européen et américain, et son regard ethnologique fort développé lui ont aussi donné l’inspiration pour écrire des récits de vie, de sa vie.

Les accents circomplexes, son dernier né, nous entraine avec un humour parfois grinçant, souvent désopilant, dans l’analyse de la société torontoise qu’il découvre après trois années passées en France. 11 chapitres sont consacrés à nous décrire les 11 mois passés à Toronto, suivi d’autant de chapitres pour raconter sa réinstallation au Québec par la suite.

Des chocs et contre-chocs culturels que nous raconte l’écrivain :

Écoutez

«Les accents circomplexes» est publié chez Stanké

EXTRAIT, page 117

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« …Pendant tout notre séjour, je lisais deux ou trois journaux par jour et j’ai noté une question qui revenait un peu partout comme un mantra: « Comment Toronto peut-elle devenir Chicago ou New York? Comment ne pas être Buffalo?»

Cet esprit marque même leur urbanisme.  Toronto, ils l’ont imaginée comme une ville américaine.  Ils ne voulaient pas être Buffalo, ils y ont réussi. Et maintenant, ils cherchent à tout prix la recette de Chicago et de New York, alors que la réponse est évidente: ce sont des villes qui ont d’abord été elles-mêmes.

Toronto se veut autre… »

Catégories : Arts et divertissements
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