L’entreprise veut ainsi améliorer son efficacité et sa position face à la concurrence.
Ces 4000 postes correspondent à 9 % de la force de travail de cette société à travers la planète.
La restructuration affectera principalement les activités hors du Canada, mais environ un quart des postes seront éliminés au Canada, sur une période de 18 mois, débutant dès 2015.
SNC-Lavalin, qui emploie 18 000 personnes au Canada et 16 000 dans le reste du monde, a enregistré un bénéfice de 69 millions de dollars au cours du troisième trimestre de 2014, mais elle a dû éponger des pertes de 72,7 millions de dollars pour la même période l’année précédente.
Les réductions s’inscrivent donc dans le cadre d’efforts pour restructurer et rationaliser certains secteurs.
« Nous voulons devenir une entreprise mondiale d’ingénierie et de construction de premier ordre, dotée de compétences de pointe dans les marchés des ressources, de l’énergie et des infrastructures », Robert Card, PDG de la société.
Les revenus trimestriels de l’entreprise sont demeurés stables – 2 milliards cette année comparativement à 1,945 milliard l’an dernier – mais elle a réussi à juguler le montant de ses pertes dans le secteur de l’ingénierie, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien.
La société avait enregistré des pertes de 128 millions de dollars au cours du troisième trimestre de 2013 alors qu’elle a réussi à les ramener à 20 millions pour le même trimestre de l’année en cours.
SNC-Lavalin a par ailleurs augmenté le résultat net de ses investissements les faisant passer de 55,7 millions à 88,9 millions pour les troisièmes trimestres de 2013 et 2014.
Après cette annonce jeudi matin, la société d’ingénierie a touché un creux annuel en Bourse. Le titre a plongé de 8 % (3,74 dollars) à 42,46 dollars.
Les mauvais jours de la société sont-ils derrière?
La firme d’ingénierie a été mêlée à des scandales de corruption au Canada concernant par exemple l’attribution de contrats pour la construction du Centre universitaire de santé McGill à Montréal, mais aussi à l’étranger. Pour cette raison, on lui a interdit, l’an dernier, de soumissionner pendant 10 ans aux projets de la Banque mondiale.
SNC-Lavalin ne veut pas retomber dans les mêmes pièges relativement à l’éthique
L’ex-cadre de SNC-Lavalin Riadh Ben Aïssa reconnu coupable de corruption
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