Alemin Aiku et Alain Mindjouk sont actuellement de passage au Québec pour s’inspirer des pratiques mises en place ici pour aider les peuples autochtones de leur pays.
Les deux travailleurs sociaux de la Guyane, un département français d’outre-mer situé en Amérique du Sud, ont visité cette semaine le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or (CAAVD), dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
Devenu un modèle au Québec, cet organisme, qui célébrait en juin dernier ses 40 ans d’existence, a pour mandat d’améliorer la qualité de vie des Autochtones qui vivent en ville et d’inciter le rapprochement entre les peuples
Le CAAVD se veut un carrefour de services urbain voué au mieux-être, à la justice et à l’inclusion sociale, et les deux visiteurs souhaiteraient ouvrir quelque chose du même genre en Guyane. Le projet permettrait d’améliorer l’accès aux soins et à la formation et ainsi mieux intervenir auprès des populations amérindiennes de Guyane.
Près de 10 mille autochtones habitent dans ce petit territoire du nord-est de l’Amérique du Sud. Ils sont appelés communautés amérindiennes et ont l’identité française. Les problèmes d’alcoolisme, de diabète, de suicide et d’éducation qu’ils rencontrent ressemblent à ceux vécus chez les autochtones du Québec. Mais contrairement à ce qui est offert au Québec, les structures guyanaises sont inexistantes.
Alemin Aiku et Alain Mindjouk ont aussi visité les communautés anishnabe (algonquines) de Lac-Simon et de Kitcisakik, également situées en Abitibi-Témiscamingue.
Au cours des prochains jours, ils poursuivront leur route vers le sud du Québec.
RCI avec Radio-Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.