Quelle serait la situation si personne ne tenait compte des journées de maladie?

Quelle serait la situation si personne ne tenait compte des journées de maladie?
Photo Credit: http://momentous.com/

Momentus Corp. d’Ottawa : fini le comptage des congés de maladie et des journées de vacances

La guerre entourant les congés de maladie reprend de plus belle dans la fonction publique canadienne.

Le président du Conseil du Trésor, Tony Clement, veut réduire le nombre de journées de congé de maladie payées dans la fonction publique, les faisant passer de quinze à cinq. Il espère aussi éliminer la banque de journées accumulées de congé de maladie par les employés du secteur public.

Le syndicat s’oppose à ces mesures.

Mais, quelle serait la situation si personne ne tenait compte des journées de maladie? Quelle serait la situation si cette lourdeur administrative était remplacée par un système de responsabilisation basé sur la bonne foi et l’honneur, dans lequel les journées de maladies seraient « prises » au besoin?

Momentous Corp., une firme de hautes technologies Internet d’Ottawa a mis en place un tel système il y a deux ans et, selon le chef de la direction de l’entreprisse, c’est un grand succès.

Momentus Corp. d’Ottawa : fini le comptage des congés de maladie et des journées de vacances
Momentus Corp. d’Ottawa : fini le comptage des congés de maladie et des journées de vacances © Kristy Nease

« Nous ne nous attardons plus à compter les jours. Je ne peux pas vous dire combien de journées de congé de maladie tel ou tel employé a prises, » dit-il. « Nous mesurons l’efficacité de nos employés à l’aune du travail accompli et non pas au nombre de journées passées dans nos murs, assis à leur bureau ou malade à la maison. »

Tant et aussi longtemps que les délais sont respectés, les journées de congé et les journées de vacance n’ont aucune incidence.

Monsieur Hall ajoute qu’aucun de ses employés n’a pris un avantage indu de ce système. De plus, l’entreprise a sérieusement réduit ses dépenses en ressources humaines depuis que la tâche de surveillance de la présence au bureau est éliminée.

« Les personnes qui travaillent, dans la très grande majorité des cas, veulent faire du bon boulot. Il y a bien sûr des tire-au-flanc et des profiteurs. Il suffit de les identifier et de s’en débarrasser, car, à terme, votre compagnie ne sera pas rentable. Mais, avec un système comme le nôtre, ce sont les employés eux-mêmes qui mettent de la pression sur les profiteurs. Nos gens ne veulent pas retourner à l’ancien système, ni moi non plus. »

Catégories : Économie, Internet, sciences et technologies, Société
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