Avant l’arrivée des nations colonisatrice, au XVe siècle, l’Afrique des Grands Lacs est découpée en de nombreux petits royaumes, presque de simples principautés, qui sont gouvernées de main de fer par des roitelets et des devins.
Ces nobles en mal de pouvoir se faisaient mutuellement la guerre, l’ennemi d’hier devenant l’allié du moment avec de redevenir l’opposant à abattre.
L’enjeu? Toujours le même, le pouvoir, les possessions, les vaches et les tam-tams sacrés.
Le petit peuple vit et meurt sans espoir de rédemption sur les champs de bataille, car la vie après la mort à laquelle ils ont droit, courte et faite de misère, ne les mènera qu’au néant.
Arrive alors un être hors norme, un homme insoumis, un esprit libre et rebelle, dont la pensée et les actions feront trembler les puissants.
Diangombé, fondateur de la secte secrète des Immortels, conduira ses adeptes à rejeter la guerre, les tabous sexuels et les bonnes manières.
Il leur offrira surtout cette idée inédite : l’espérance de l’immortalité individuelle et d’une vie heureuse outre-tombe.
Dans son roman, Diangombé, l’Immortel paru aux éditions Prise de parole, l’auteur Melchior Mbonimpa, professeur titulaire de Sciences religieuses à l’Université de Sudbury en Ontario, s’appuie sur des faits historiques et donne successivement la parole aux acteurs d’une révolution en marche.
Melchior Mbonimpa est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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