« Les derniers habitants quittent les Îles-de-la-Madeleine. » Voici la manchette d’un bulletin météo fictif qui présente les possibles impacts des changements climatiques sur le Canada.
En 2050, la hausse du niveau de la mer, les tempêtes et l’érosion des sols pourraient bouleverser la vie sur cet archipel du golf du Saint-Laurent si le réchauffement de la planète se poursuit, explique Patrick de Bellefeuille de la chaîne MétéoMédia.
Le saumon sockeye, qui vit sur la côte ouest du Canada, pourrait aussi migrer vers l’Asie en raison du réchauffement des eaux de la mer.
Ce bulletin a été préparé à l’initiative de l’Organisation météorologique mondiale et présenté lors de la Conférence annuelle sur le climat des Nations unies qui se tient à Lima, au Pérou, du 1er au 12 décembre.
Des bulletins météo ont été préparés pour d’autres pays, dans différentes langues.
Ils ont été préparés à partir des données publiées dans la 5e édition du rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC).
Les représentants de 190 pays sont réunis à Lima afin de négocier le prochain traité international sur le climat qui doit être adopté à Paris dans un an. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre à des niveaux permettant de maintenir la hausse des températures à la surface du globe à moins de 2 degrés Celsius.
Pour y arriver, il faudra réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50 % par rapport au niveau de 2010 d’ici 2050, selon un récent rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement
Mais si on ne fait rien, la hausse des températures pourrait plutôt être de l’ordre de 4 degrés Celsius en 2100.
Pour éviter ce scénario, la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Christiana Figueres, invite à l’action dans la vidéo.
« Heureusement, cette vision d’un avenir compromis par le changement climatique ne doit pas nécessairement se réaliser. » – Christiana Figueres
« Nous avons le pouvoir et la responsabilité de bâtir un meilleur avenir pour nous et ceux qui nous suivront », ajoute-t-elle.
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Avec Radio-Canada
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