C’est ce que semble croire l’ancien ministre des Affaires étrangères du Canada,Lloyd Axworthy, qui dit voir des signes encourageants en ce sens de la part de notre voisin du Sud.
Plus tôt cette semaine, le secrétaire d’État des États-Unis John Kerry a annoncé que son pays tenterait de trouver des moyens pour adhérer au traité international.
Si tel est le cas, nos voisins américains deviendront le 167e pays signataire de la Convention qui interdit l’emploi, la production, l’accumulation et l’exportation de mines antipersonnel.
À l’instigation de Monsieur Axworthy, cette Convention a été signée en 1997 dans la capitale canadienne, Ottawa, par 121 pays et est entrée en vigueur en mars 1999. À l’époque, une trentaine de pays avaient refusé d’y adhérer, dont les États-Unis, la Russie et la Chine.
«L’utilisation de mines antipersonnel en Syrie démontre toute la nécessité de travailler à les interdire partout dans le monde.» Lloyd Axworthy, ancien ministre canadien des Affaires étrangères.
Si les États-Unis ratifient le traité, cela pourrait en inciter d’autres à faire de même et cela encouragera le Canada à poursuivre ses objectifs en la matière, a déclaré M. Axworthy déplorant les reculs importants de la part du gouvernement du Canada.
Selon lui, si le Parti conservateur appuyait le traité à l’époque, il déplore que le gouvernement de Stephen Harper n’assume pas un rôle plus actif à l’international pour travailler à éradiquer ces mines qui constituent toujours un grave fléau dans une soixantaine de pays pacifiés.

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.