« Luka Magnotta est pire qu’une bête », dit Diran Lin, le père de Jun Lin.
Diran Lin dit avoir tout perdu quand il a perdu son fils, Jun Lin aux mains de Lucka Magnotta, celui que la presse internationale a surnommé le dépeceur de Montréal et qui a été coupable le 23 décembre d’assassina au 1er degré.
Maintenant, la seule consolation du père en deuil serait de savoir pourquoi Luka Magnotta a choisi de tuer l’étudiant de 33 ans de l’Université Concordia. « Ce qu’il a fait était très cruel », a déclaré Diran Lin lundi matin à Montréal qui s’est adressé aux médias à l’aide d’un traducteur.
Diran Lin dit qu’il espère toujours rencontrer Magnotta en personne pour lui demander pourquoi il a tué Lin. « Je n’ai rien à lui dire. C’est une bête. Il est pire qu’une bête. Mais je veux juste lui demander pourquoi il a fait cela », a déclaré Diran Lin.
Luka Rocco Magnotta est un Canadien de 32 ans, auteur du meurtre prémédité de Lin Jun, un étudiant Chinois installé au Canada.
Ayant utilisé Internet pour diffuser une vidéo dans laquelle il mutilait le cadavre de sa victime, il a parfois été présenté comme le premier tueur sur internet.
Le 30 mai 2012, après l’envoi par la poste, à divers destinataires, de morceaux du corps de Lin Jun, Magnotta est visé en tant que principal suspect par un avis de recherche pan-canadien, puis international.
Durant plusieurs jours, il est considéré comme le fugitif le plus recherché au Monde.
Il est arrêté à Berlin le 4 juin 2012, dans un cybercafé.
Le verdict était juste et équitable selon Diran Lin
Le père de la victime a félicité le système juridique canadien et le juge Guy Cournoyer pour avoir trouvé Magnotta coupable d’assassinats au premier degré.
Il affirme être satisfait de la punition – assassiner au premier degré est assortie d’une peine de prison à perpétuité automatique sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Magnotta a également été reconnu coupable de quatre autres accusations.
Le père de Lin a passé quatre mois à Montréal, assis dans la salle d’audience chaque jour du procès de Magnotta. Il se retirait dans une chambre quand la cour montrait des preuves tangibles de l’assassinat.
Un visiblement émotif Diran Lin a dit merci aux Montréalais, aux étudiants chinois dans la ville et aux journalistes pour s’être inquiété de la mort de son fils.
Le père n’était pas au courant que son fils Lin était gai
Comment Jun Lin a rencontré son meurtrier demeure encore un mystère. Pendant le procès de Magnotta, des témoins qui connaissaient Lin – y compris son ancien petit ami Lin Feng – ont témoigné que Lin a caché son homosexualité à sa famille.
Lundi, lorsqu’on lui a demandé comment il se sentait au sujet de cette découverte, Diran Lin a dit qu’il n’avait jusqu’à récemment pas eu connaissance de l’expression “orientation sexuelle”. Il a dit qu’il a souvent dit à son fils de trouver une femme, de se marier et d’avoir des enfants, et que Lin généralement obéissait à ses parents.
« Peu importe sa préférence sexuelle,j’aime mon fils. Je respecte sa liberté » a-t-il dit. « Perdre mon fils, c’est perdre tout pour moi », a-t-il dit.
Une récolte de fonds a été lancée par le cabinet d’avocats représentant les membres de la famille Lin pour les aider à se remettre sur leurs pieds financièrement. Jusqu’à présent, 15,000 $ ont été recueillis pour la famille. L’avocat Daniel Urbas dit que plus de dons sont nécessaires pour aider à soutenir Diran Lin, sa femme et sa fille.
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