« Le Canada et ses alliés ne seront pas intimidés, et nous continuerons de faire front commun contre les terroristes qui voudraient menacer la paix, la liberté et la démocratie auxquelles tiennent nos pays. Les Canadiens sont solidaires de la France en ce jour sombre. » Stephen Harper, premier ministre du Canada
« Aujourd’hui, des gens ont perdu la vie tout simplement parce qu’ils exerçaient leur métier. Les auteurs de cette violence aveugle ont déversé leur haine sur des journalistes, porte-étendards de la liberté d’expression. C’est une attaque contre l’un des piliers de nos sociétés démocratiques », Christine St-Pierre, ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie.
« Nous condamnons cet acte odieux, ce geste barbare terroriste contre la liberté de la presse. Il faut condamner sans retenue une telle atteinte à nos libertés fondamentales » Denis Coderre, maire de Montréal.
« Cet acte odieux est une atteinte directe à la liberté de presse, cette liberté fondamentale de nos démocraties. Lorsque les journalistes deviennent des cibles, ce sont tous les citoyens qui écopent. » Fédération professionnelle des journalistes du Québec.

Les réactions ne se sont pas fait attendre au Canada à la suite de la fusillade perpétrée contre des journalistes et caricaturistes dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo à Paris mercredi matin, faisant 12 morts et plusieurs blessés graves.
Si aucun pays n’est à l’abri de ce genre d’attaques, les journalistes pourront-ils continuer à exercer leur métier l’esprit tranquille?
Marc-François Bernier, professeur au département de communication de l’Université d’Ottawa nous exprime son point de vue à ce sujet :
ÉcoutezDes rassemblements auront lieu un peu partout dans le monde et au Canada en solidarité avec les familles des victimes du massacre de Charlie Hebdo. Ainsi deux rassemblements sont prévus à Montréal en fin de journée mercredi.
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