Si à une époque la chute du prix du baril de pétrole se traduisait par un panier d’épicerie moins cher, ce n’est plus le cas selon Sylvain Charlebois, spécialiste en politiques agroalimentaires à l’Université Guelph en Ontario.
Dans un papier publié cette semaine, il explique que la chute de prix du pétrole, qui a une forte influence sur le dollar canadien, n’aura pas pour effet, pour l’instant, de faire diminuer le coût des aliments.
D’ailleurs dans son rapport annuel sur le prix des aliments, l’Université Guelph s’attend à une augmentation du prix du panier d’épicerie plus forte que celui de l’inflation au Canada.
Maryse Jobin a demandé à Sylvain Charlebois, spécialiste de l’agroalimentaire de nous expliquer pourquoi.
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