Prix médian des maisons au Canada: augmentation de 5,7% en un an

Photo Credit: Radio-Canada

La santé du marché immobilier canadien liée à la chute du prix du baril de pétrole

Deux études de la firme immobilière Royal LePage au Canada prévoient que la chute récente du prix du baril de pétrole brut aura une incidence sur les marchés immobiliers des grandes villes du pays.

L’Étude sur le prix des maisons et l’Étude sur les prévisions du marché, diffusées aujourd’hui, prévoient notamment que l’augmentation du prix des maisons sera ralenti dans une moindre mesure dans le centre du Canada et que ce ralentissement sera accéléré dans l’Ouest par la tombée des prix du pétrole.

Royal LePage souligne que la santé du marché immobilier canadien demeure menacée, aussi par des hausses de taux d’intérêt, davantage d’intervention du gouvernement fédéral sur le marché immobilier ou une culbute soudaine de l’économie nord-américaine. Même s’il est peu probable que ces facteurs se mettent en place en 2015, cependant la plus grande menace pour le marché immobilier réside dans la perte de confiance des consommateurs.

Au quatrième trimestre de 2014, le prix moyen des propriétés au Canada a enregistré des gains par rapport à l’an dernier sur la plupart des marchés. Le prix moyen des habitations a augmenté de 4,5 % à 6,7 %.

Le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied s’est hissé à 406 218 $ (en hausse de 6,7 %), celui d’une maison à deux étages, à 443 379 $ (en hausse de 6 %), et celui d’un appartement en copropriété, à 257 624 $ (en hausse de 4,5 %).

Royal LePage prévoit que le prix des maisons augmentera de façon modérée en 2015, soit de 2,9 % à l’échelle nationale.

Le marché a été relativement stable à Montréal au quatrième trimestre. Le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 2,1 % en un an, pour atteindre 297 300 $. Le prix des appartements en copropriété a grimpé de 1,1 % pour atteindre 241 983 $. Et le prix des maisons à deux étages est demeuré stable, avec une maigre augmentation de 0,2 %, pour s’établir à 402 321 $.

Cette très légère hausse des prix à Montréal s’explique par une augmentation du nombre de maisons à vendre et par une multiplication des nouvelles mises en chantier dans la grande région de Montréal. Selon Royal LePage, les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement du Québec pèsent également sur le marché de l’immobilier. La firme s’attend à ce que les prix des propriétés augmentent légèrement en 2015 dans la région métropolitaine, de 0,6 %, mais que les ventes baissent de près de 2,5 %.

RCI et La Presse Canadienne

Catégories : Économie
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