La FIFA maintient sa décision de faire jouer la Coupe du monde 2015 sur gazon artificiel, mais admet que certaines surfaces ne sont pas au niveau.
C’est ce que la responsable du programme féminin de compétitions à la FIFA, Tatjana Haenni, a expliqué en conférence de presse, vendredi.
« Nous savons qu’il y a un problème avec la surface du BC Place de Vancouver, a-t-elle précisé. Des joueurs de l’équipe allemande nous ont fait part de leurs commentaires après un match amical. Nous allons donc vérifier toutes les surfaces, et il faudra peut-être en remplacer quelles unes. »
La Coupe du monde féminine de football, qui se tient au Canada du 6 juin au 5 juillet 2015, sera présentée dans six villes canadiennes : Vancouver en Colombie-Britannique, Edmonton en Alberta, Winnipeg au Manitoba, Ottawa en Ontario, Montréal au Québec, et Moncton au Nouveau-Brunswick.
La représentante de la FIFA a répété qu’il n’était pas question de changer les surfaces artificielles pour du gazon naturel.
« On ne devrait plus en parler, affirme Tatjana Haenni. Comme certaines joueuses l’ont dit, il y a un moment où il faut se concentrer sur le sport et accepter le cadre environnant et les infrastructures existantes, quelles qu’elles soient. »
La plainte d’un groupe de joueuses de haut niveau (dont l’Américaine Abby Wambach et l’Allemande Nadine Angerer), pour discrimination, a été déposée et enregistrée le 1er octobre 2014 au Tribunal des droits de la personne de la province de l’Ontario au Canada.
La FIFA souhaite que l’attention se tourne maintenant vers les retombées positives que va susciter la Coupe du monde de 2015, sur la large couverture médiatique, sur la qualité du jeu, des joueuses, sur le nombre grandissant de commanditaires et sur le financement du soccer féminin.
« Je souhaite qu’on mette l’emphase sur ces sujets plutôt que sur la surface de jeu », a conclu Madame Haenni, de la FIFA.
RCI et Radio-Canada Sports
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.