Tous ces orchestres sont dirigés par des chefs qui sont jeunes, qui détiennent une formation de très haut niveau (doctorat) et qui sont animés d’une vision claire de ce qu’ils et elles veulent faire.
À ce jour, ces orchestres ne brillent pas par leur présence dans les médias. Il est vrai qu’on en a beaucoup pour les vedettes. C’est vrai en chanson, c’est vrai en cinéma, c’est vrai en humour … et c’est vrai en musique orchestrale.
Ces jeunes orchestres et leurs chefs sont animés de rêves et de passion et fonctionnent très souvent sans subvention. Ils sont donc constamment à la recherche de financement.
Leur raison d’être est avant tout de permettre aux très nombreux étudiants et jeunes diplômés des facultés et conservatoires de musique d’acquérir de l’expérience.
Fait intéressant: le public de ces orchestres est plus jeune que la moyenne en musique classique. Serait-ce là que se cache ce fameux «nouveau public» que les grands orchestres cherchent depuis longtemps à attirer?
Voici l’un d’eux, l’Orchestre Interculturel de Montréal.
Silvia Tabor (Linkedin.com)
Sa mission : établir des relations interculturelles par ses concerts et promouvoir la diversité culturelle. Composé d’une soixantaine de musiciens d’un peu partout sur Terre, l’Orchestre interculturel de Montréal a donné six concerts depuis sa fondation. Le prochain est prévu pour le 10 mai à l’église Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
Silvia Tabor, Montréalaise d’adoption, est la fondatrice, directrice artistique et chef de l’Orchestre Interculturel de Montréal.
C’est à la résidence de ses parents en Moldavie que Raymond Desmarteau l’a jointe.Écoutez
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