Le prix du pétrole à la pompe a remonté brusquement dans pratiquement toutes les régions du Canada depuis 48 heures reflétant en apparence un rebond de quelques dollars depuis une semaine des prix du baril de pétrole.
Mais les tendances du prix de l’essence au Canada où les gouvernements exercent peu de contrôle sur cette matière première essentielle sont notoirement difficiles à déchiffrer. Y a-t-il une guerre des prix, ou les détaillants d’essence tente-t-il de protéger leurs marges de profits?
Cependant, les analystes semblent maintenant s’entendre sur le fait que le pétrole a fini par atteindre la semaine dernière un prix plancher et qu’il rembondi en ce moment vers un prix qui devrait demeurer quelque peu stable quelque part autour de 50 a 55 dollars américains.
Ce serait exactement le résultat que recherchait l’OPEP selon Roger McKnight,analyste en chef pétrolier chez En-Pro International, car les bas prix ont découragé de façon durable maintenant les projets de forages pétroliers notamment nord-américains.
La société de services pétroliers, Baker Hughes, a publié ces dernières heures son décompte hebdomadaire des sites de forage. Il n’y a plus au Canada que 1 223 tours pétrolières en exploitation soit le plus bas niveau en trois ans. Il y a eu une chute de 35 pour cent de l’activité de forage au Canada au cours de la dernière année. « Toute baisse du nombre de tours de forage pour le pétrole de schiste est une indication qu’ils sont en difficulté financière en raison de la faiblesse des prix de pétrole brut », dit Roger McKnight. « C’est exactement ce que l’OPEP veut voir. »
Incroyable, mais vrais…
La chute spectaculaire du prix du baril de pétrole ne sera pas nécessairement suivie d’une baisse des prix des billets d’avion, selon l’expert en voyages de Winnipeg, Ron Pradinuk.
Les prix du baril de pétrole en hausse de près de 20 % en cinq jours
Le prix du pétrole West Texas Intermediate, l’indice de référence nord-américain, a augmenté de près de 20 pour cent au cours des cinq derniers jours. Les prix de gros sont également en route ver le haut sur le New York Mercantile Exchange.
Toutefois, cela ne signifie pas que l’essence à la pompe effectue un retour à des niveaux de prix observés vers la fin d’été et le début de l’automne dernier, dit Michael Ervin, un analyste de longue date avec le Groupe de Kent dans la ville de Calgary. Il dit que les bas prix pourraient être derrière nous, mais que les prix à la pompe resteront modérés.
« Je dirais que ce sera pas avant plusieurs mois, voire des années avant que nous voyons ou 1,20 $ 1,30 $ pour le prix d’un litre d’essence. »
Selon un site Web de suivi des prix, la moyenne nationale pour un litre d’ordinaire est déjà en hausse de 3,6 cents par rapport à il y a une semaine à environ 93 cents le litre.
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