La 25e édition de la Semaine du développement international bat son plein au Canada depuis le 1er février. L’événement qui a pour thème cette année « Nous agissons pour un monde meilleur ! » vise à mettre en évidence le travail des organismes de coopération internationale du pays. Il est financé par le gouvernement fédéral.
Au Québec, l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) et ses membres organisent plusieurs activités dans des cégeps, universités et autres établissements d’enseignement post-secondaire.
Le fossé entre riches et pauvres de plus en plus grand
Parmi les points focaux de cette semaine au Québec, il y a la question des inégalités dans le monde. L’AQOCI rappelle à cet effet quelques données d’Oxfam International qui ont récemment fait la manchette dans le monde :
- La richesse des 1% les plus riches (environ 73 millions de personnes) s’élève à 110000 milliards de dollars. Soit 65 fois la richesse totale de la moitié la moins riche de la population mondiale (plus de 3, 6 milliards de personnes).
- Moins de 10 % de la population mondiale détient 83 % de la richesse mondiale, alors que seule 3 % de cette richesse va à 70% de personnes,
- Au Canada, la fortune de 86 des plus nanti-e-s (à peine ,002 % de la population) s’élève à près de 180 milliards de dollars, soit l’équivalent des avoirs des 11,4 millions les plus pauvres.
- Aux États-Unis, les 1% les plus riches ont confisqué 95% de la croissance post-crise financière depuis 2009, tandis que les 90% les moins riches se sont appauvris
Les inégalités sont donc patentes tant entre pays riches et pays pauvres qu’au sein des États les mieux nantis. Et ce, bien que les richesses, les découvertes technologiques, l’éducation, etc.connaissent un réel essor dans le monde. Comment expliquer cette situation paradoxale?
Didier Oti a posé la question à Michèle Assselin. Elle est la vice-présidente de l’AQOCI et la coordonnatrice du Centre international de solidarité ouvrière (CISO).
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