Petre MacKay, ministre fédéral de la Justice, a accueilli avec prudence, vendredi, le jugement historique de la Cour suprême du Canada dans le dossier de l’aide médicale à mourir.
M. MacKay a fait une brève déclaration à la sortie de la Chambre des communes, affirmant que le gouvernement fédéral prendrait le temps d’étudier la décision et de consulter.
Le plus haut tribunal au pays a invalidé, dans un jugement unanime, les articles du Code criminel qui interdisent à un médecin d’aider l’un de ses patients gravement malade à mourir.
Le ministre MacKay a refusé de dire si le gouvernement en place, dirigé par les conservateurs de Stephen Harper, qui a 12 mois pour modifier le Code criminel, pourrait invoquer la disposition de dérogation pour se soustraire au jugement.
Réactions du NPD
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a pour sa part salué une décision « éclairée » qui « envoie un message fort concernant le besoin de mettre à jour » les lois canadiennes sur l’aide médicale à mourir.
La porte-parole du parti en matière de justice, Françoise Boivin, a soutenu qu’il était clair que le gouvernement devait se conformer à la décision des magistrats du plus haut tribunal du pays.
La députée du Québec n’a cependant pas précisé quelle était la position du NPD sur la question de l’aide médicale à mourir.
RCI et La Presse Canadienne
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