Angela Lieverse, bioarchéologue
Photo Credit: Université de la Saskatchewan

Une Saskatchewanaise découvre les plus anciens jumeaux de l’histoire

Angela Lieverse, une bioarchéologue de l’Université de la Saskatchewan, affirme avoir découvert les plus anciens ossements de jumeaux de l’histoire dans un cimetière en Sibérie. Selon la chercheure originaire des Prairies canadiennes, qui a aussi récemment affirmé avoir trouvé le plus ancien cas de cancer de l’histoire, les ossements des jumeaux dateraient de 7700 ans.

Selon la spécialiste, les ossements se trouvent à l’intérieur du corps de la mère, ce qui démontre qu’il s’agit bel et bien de jumeaux et non pas simplement de membres d’une même famille enterrés ensemble.

« C’est à peu près impossible d’affirmer qu’il y avait des jumeaux par le passé. Ils sont juste invisibles d’un point de vue archéologique. »— Angela Lieverse, bioarchéologue à l’Université de la Saskatchewan

Les ossements de la mère et des plus anciens jumeaux de l'histoire qui datent de 7700 ans.
Les ossements de la mère et des plus anciens jumeaux de l’histoire qui datent de 7700 ans. © Vladimir Bazaliiskii

Les scientifiques ont toujours présumé que des jumeaux avaient existé, mais ils n’avaient trouvé que des preuves circonstancielles de ce phénomène. Avant la découverte de cette scientifique, les plus anciens ossements de jumeaux dataient de 400 ans et avaient été découverts au Dakota du Sud aux États-Unis..

Angela Lieverse affirme que les os de la mère indiquent que, si les bébés étaient nés, le premier bébé se serait  présenté par le siège, ce qui aurait compliqué l’accouchement et bloqué la sortie du second bébé. Elle affirme qu’il s’agirait d’un des plus vieux cas, sinon le plus vieux cas, de mère qui meurt lors de l’accouchement.

« Le fait que le premier bébé a eu une présentation du siège a été la peine de mort des trois. »— Angela Lieverse, bioarchéologue à l’Université de la Saskatchewan

La mère, qui était âgée d’une vingtaine d’années, serait morte d’épuisement ou d’avoir perdu trop de sang et les jumeaux auraient probablement suffoqué, selon la chercheuse de la Saskatchewan.

Selon Angela Lieverse, la femme aurait fait partie d’une communauté de chasseurs-cueilleurs du néolithique qui vivait aux abords du lac Baïkal situé dans l’actuelle Russie.

La chercheuse de l’Université de la Saskatchewan a fait cette découverte en 2012, mais n’a publié ses recherches que ce mois-ci dans la revue Antiquity. Elle a travaillé avec les chercheurs Andrzej Weber de l’Université de l’Alberta et Vladimir Bzaliiskii de Russie.

RCI avec Radio-Canada

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