Les étudiants français inscrits au premier cycle d’une université québécoise vont désormais payer des frais de scolarité trois plus cher que dans le passé.
C’est ce que préconise un accord de principe signé par Québec et Paris. Depuis 1978, les jeunes français du premier cycle bénéficiaient du même tarif que les Québécois soit 2.300 dollars canadiens par an. Les étudiants originaires des autres provinces canadiennes payent quant à eux 6.550 dollars, alors que ceux venus d’autres pays étrangers déboursent entre 13 et 15.000 dollars par an.

Selon l’accord qui doit être entériné début mars lorsque le Premier ministre québécois Philippe Couillard se rendra à Paris, tout Français nouvellement inscrit au premier cycle paiera comme un autre Canadien non-résident du Québec, soit 6.550 dollars par an (4.600 euros),
Mais les Français qui fréquentent déjà des universités québécoises vont continuer de bénéficier de la dérogation de 1978. Il en est de même pour ceux qui sont inscrits en maîtrise et au doctorat, question de «promouvoir la recherche de haut niveau», selon la ministre des Relations internationales du Québec, Christine St-Pierre.
Malgré la hausse, les Français sont toujours avantagés
Mme Christine St-Pierre soutient par ailleurs qu’en dépit de la hausse annoncée, les nouveaux étudiants français vont continuer de bénéficier des droits de scolarité parmi les plus avantageux en Amérique du Nord.
Le gouvernement du Québec qui veut assainir ses finances et atteindre l’équilibre budgétaire, affirme que la hausse des frais de scolarité des étudiants va lui permettre d’économiser 30 millions de dollars par an.
Le nombre d’étudiants inscrits dans les universités québécoises a explosé depuis le milieu des années 2000. Il s’établit actuellement à 12.495.
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