Équipement pétrolier près de Calgary.

Équipement pétrolier près de Calgary
Photo Credit: PC / PC/Jeff McIntosh

Alberta : récession modérée et brève prévue dans la province canadienne du pétrole

Selon les économistes de la CIBC, la chute vertigineuse des prix du pétrole plongera l’Alberta dans une récession. Mais cette récession sera modérée et de courte durée cette banque canadienne.

Le rapport de la CIBC indique que la baisse des dépenses en immobilisations des grandes sociétés pétrolières et, dans une moindre mesure, une diminution du nombre de barils de pétrole produits se solderont par au moins six mois de décroissance dans cette riche province des Prairies canadiennes.

Les économistes de la CIBC prévoient que le taux de chômage en Alberta devrait atteindre 6,8 % cette année, alors qu’il était de 4,8 % l’an dernier.

Pour ce qui est du taux de croissance, le Canada devrait connaître un taux de 1,9 % cette année et de 2,5 % l’an prochain, grâce à l’Ontario, au Québec, au Manitoba et à la Colombie-Britannique.

« L’effondrement des cours du pétrole, juxtaposé à une économie américaine qui reste vigoureuse, a eu pour effet de changer la donne quant au taux de croissance provincial relatif, l’Alberta étant en danger de récession, alors que les perspectives des provinces du centre du Canada s’améliorent », estime l’économiste en chef de Marchés mondiaux CIBC, Avery Shenfeld.

« Nous prévoyons que l’Alberta accusera le déficit budgétaire le plus important, tout en demeurant la province la mieux placée pour surmonter les difficultés. » Avery Shenfeld, CIBC

Dans le centre du Canada, l’Ontario et le Québec pourraient voir augmenter leurs recettes — grâce  à une remontée de la demande américaine et à l’accroissement additionnel des exportations résultant d’un dollar canadien plus faible. Selon M. Shenfeld, le PIB des deux provinces s’établira à environ un demi-point au-dessus de leurs projections initiales et de celles publiées récemment dans les mises à jour semestrielles.

« Ces deux provinces n’ont prévu pratiquement aucune croissance des dépenses à leur budget, dans un effort de modérer les besoins d’emprunt, ce qui comporte son lot de sacrifices », souligne l’économiste.

« Les rentrées additionnelles pourraient en conséquence leur procurer un peu plus de liberté sur le plan des dépenses et faciliter l’atteinte des cibles fixées en matière de déficit pour 2015-2016. » Avery Shenfeld, CIBC

RCI et La Presse Canadienne

Catégories : Économie
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